LE GO

Le go est un jeu ancestral passionnant, pendant des échecs en Orient. Contrairement à ce dernier et malgré la simplicité de ses règles,
il constitue encore à ce jour un défi pour l'ordinateur.

Bienfaits

Le go est un jeu d’apprentissage : de la pratique et des efforts sont requis pour devenir un joueur de go accompli. Il faut donc aborder le jeu avec humilité et considérer chaque partie comme une occasion d’apprendre des plus forts que soi. Tous les joueurs de go partagent cette même envie de progresser : ils sont un peu comme des alpinistes à la conquête d’un même sommet mais n’étant pas forcément au même point de leur ascension.

Outre le fait d’être une discipline à part entière, le go offre des vertus plus concrètes : la lecture du jeu en cours de partie et les problèmes de go constituent des activités cérébrales dont certains disent qu’elles contribuent à prévenir le vieillissement du cerveau.

Lorsqu’on joue à un jeu de société, le jeu s’arrête à la fin de la partie. Au go, il y a un jeu dans le jeu : celui de se développer soi-même.

Au-delà de la victoire ou de la défaite, on tire des enseignements de ses parties.

Bien sûr, ces aspects à long terme ne doivent pas totalement éclipser le plaisir de l’instant : le go reste un jeu, un jeu avec sans doute plus de profondeur explorée et d’histoire que les autres, mais un jeu malgré tout.

Le go est savoureux car il est organique : lors d’une partie, on sent les forces qui s’exercent poussant tantôt à l’attaque ou à la défense, contraignant l’adversaire, cap­turant l’initiative, menaçant les positions. Au-delà de la volonté de l’adversaire, on perçoit, au travers du placement des pierres son humeur du moment : la peur (de perdre une position), la rage (de tenter l’impossible pour renverser une situation), la confiance en soi, la précipi­tation… On ressent lors d’une partie équilibrée une tension intérieure poussant à se dépasser.